dimanche 18 octobre 2009

Aujourd'hui est un jour différent.

Journal de Greed.

18 Octolliard,

Cette journée était semblable aux autres. Les rues de Brâkmar étaient vides, ou peu animées. Le ciel jouait des tours, comme à son habitude il se montrait sombre, mais aucunement pluvieux, la sécheresse est intense dans cette région. Comme à mon habitude, je me suis rendu très tôt à la milice. L'époque ou les guerriers de renom se croisaient ici est révolue. Ici, les nouvelles recrues se bousculent pour obtenir les contrats d'assassinat offerts par Emma Sacre, lesquels sont directement rémunérés par Oto. Le seul objectif du guerrier Brakmârien aujourd'hui est pécunier.

Betterave fait partie de ces tueurs. C'est le plaisir du combat à outrance qui la motive. Mes compagnons ne font que subir une époque où, pour imposer une présence sur les terres d'Amakna, Oto Mustam a décidé de payer ces gens en échange de ce pour quoi, nos ancêtres n'avaient pour seul raison la liberté de cette cité.

Une journée banale, ponctuée de ... peu de choses.
Amakna se retrouve submergée de combats aux faux airs de guerre. Ces gens qui s'entretuent le font pour l'argent. Bien au delà de la vive haine qui lie Brakmâr et Bonta, le monde des douzes se trouve pourri par la cupidité et l'diotie de ses habitants. Ces terres sont submergées de vice, de haine. Et dans tout cela, les habitants de cette belle ville meurent. Les terres de Brakmâr sont seches, les ressources qui permettraient d'entrevoir un espoir sont sous le contrôle de la cité Blanche. Chercher à trouver un compromis serait suicidaire, plus que le mépris Bontarien, c'est la colère de mes alliés qui me ferait malheur.

Je suis triste.

Cet après midi, Betterave est venu me chercher affolée. Le seul territoire encore sous notre contrôle était pris d'assaut. Nombre de guerriers expérimentés avaient semble t'il décidé que Brakmâr ne meritait même pas une facilité de transport. Une équipe attaquait le village des Brigandins.

Je m'y suis rendu et, accompagné de Betterave, nous avons rétabli l'ordre. C'était sans compter sur l'arrogance Bontarienne, laquelle a poussé l'un de leurs guerriers à mener une nouvelle attaque. Rendu à l'évidence, je me suis lancé dans une bataille qui m'a fait ressentir ce qui avait fait de moi le guerrier que j'étais auparavant. J'y ai jeté toutes mes forces car, bien plus qu'un village, ce sont des idées utopiques que je défendais ... Brakmâr a encore sa place dans le monde des douzes.


J'ai pris conscience. Ce lieu ne tomberait pas. Je me suis tenu prêt, Bonta ne lâche pas prise sur une défaite, je savais que tôt ou tard, l'assaut serait lancé. Ce fût tôt. Une nouvelle équipe, plus robuste se lança a l'assaut du village. Mais cette fois, nous n'étions pas seuls, Marissa et Itsigo étaient là, ce village ne tomberait pas.


Preuve est faite, Brakmâr peut encore témoigner de sa force pour prétendre à un peu de tranquillité, un peu de paix. Désormais, je me lancerai à corps perdu dans cette bataille sans grand espoir et je sais que je ne serai pas seul. La petite équipe qui m'entoure montrera sans aucun doute la même motivation que moi. Nous voulons la paix.

Mais chacun le sait.
Qui veut la paix, prépare la guerre.

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